Quelques histoires d’inondations en France
En moins de 200 ans, la France a été inondée à de multiples reprises, du fait de cours d'eau qui se mettent à déborder de leur lit de façon incontrôlable, la "crue".
L'inondation étendue à plusieurs régions françaises en 1856 reste une des plus importantes de notre Histoire et concerna de multiples grands fleuves tels le Rhône et la Loire. Elle dévasta notamment la ville de Lyon ou encore de Tarascon (dans laquelle 3 à 4 mètres d'eau furent enregistrés) et d'Avignon. Les dégâts estimés furent immenses : quelque 100 000 hectares furent recouverts d'eau et 23 kilomètres de digues furent détruits.
En 1875, la Garonne déborda dans la nuit du 23 au 24 juin 1875. 1 400 maisons aux abords de Toulouse furent détruites, des villes comme Agen, Toulouse ou Marmande furent dévastées, avec une montée de 11,40 mètres !
La crue des 20 et 21 janvier 1910 du Doubs fut elle aussi mémorable avec un niveau qui atteignit plus de 9 mètres. Le Doubs, le Jura et la Saône-et-Loire furent touchés et plus particulièrement la ville de Besançon. 1910 marque également la grande inondation de Paris lorsque la Seine sortît de son lit à un niveau de 8,62 mètres. Il s’agit de la fameuse "crue centennale" (1 chance sur 100 par an…). Le siège de la capitale par les eaux dura 2 mois… Cela fait plus de 100 ans que cette centennale n’a plus eu lieu…
Plus récemment, en 1977, suite à d'importantes et inhabituelles précipitations qui s'abattent très fortement sur la région de Gascogne, en moins de 5 heures, les villages de Castelnau-Magnoac et de l'Isle-en-Dodon furent noyés sous un mètre d'eau, puis 4,30 mètres, entraînant le Gers qui sortît également de son lit. On compta près de 9 mètres à Layrac et plusieurs petites villes furent emportées sur le passage du Gers.
Encore plus près, les inondations du Var, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse survenues en 2010 créèrent entres autres une vague de 3-4 mètres qui emporta voitures, débris, bâtiments et rochers, et celles de Lourdes et de ses environs gravèrent nos mémoires, notamment par l’envahissement de sa grotte.
L'inondation étendue à plusieurs régions françaises en 1856 reste une des plus importantes de notre Histoire et concerna de multiples grands fleuves tels le Rhône et la Loire. Elle dévasta notamment la ville de Lyon ou encore de Tarascon (dans laquelle 3 à 4 mètres d'eau furent enregistrés) et d'Avignon. Les dégâts estimés furent immenses : quelque 100 000 hectares furent recouverts d'eau et 23 kilomètres de digues furent détruits.
En 1875, la Garonne déborda dans la nuit du 23 au 24 juin 1875. 1 400 maisons aux abords de Toulouse furent détruites, des villes comme Agen, Toulouse ou Marmande furent dévastées, avec une montée de 11,40 mètres !
La crue des 20 et 21 janvier 1910 du Doubs fut elle aussi mémorable avec un niveau qui atteignit plus de 9 mètres. Le Doubs, le Jura et la Saône-et-Loire furent touchés et plus particulièrement la ville de Besançon. 1910 marque également la grande inondation de Paris lorsque la Seine sortît de son lit à un niveau de 8,62 mètres. Il s’agit de la fameuse "crue centennale" (1 chance sur 100 par an…). Le siège de la capitale par les eaux dura 2 mois… Cela fait plus de 100 ans que cette centennale n’a plus eu lieu…
Plus récemment, en 1977, suite à d'importantes et inhabituelles précipitations qui s'abattent très fortement sur la région de Gascogne, en moins de 5 heures, les villages de Castelnau-Magnoac et de l'Isle-en-Dodon furent noyés sous un mètre d'eau, puis 4,30 mètres, entraînant le Gers qui sortît également de son lit. On compta près de 9 mètres à Layrac et plusieurs petites villes furent emportées sur le passage du Gers.
Encore plus près, les inondations du Var, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse survenues en 2010 créèrent entres autres une vague de 3-4 mètres qui emporta voitures, débris, bâtiments et rochers, et celles de Lourdes et de ses environs gravèrent nos mémoires, notamment par l’envahissement de sa grotte.
Le périmètre assurance lors des inondations
La garantie d'assurance des catastrophes naturelles s'inscrit dans un périmètre encadré par la loi, qui en donne la définition suivante :
La franchise (prévue par la loi) est fixée à 380 € pour les biens à usage d'habitation + 10 % des dommages avec un minimum de 1 140 €. Ces dispositions constituent le minimum prévu par la loi, mais certains assureurs ont prévu dans leur contrat d'étoffer ce régime en accordant le bénéfice de garanties complémentaires.
Dans les faits ce type d'évènement génère souvent une masse très importante de dossiers à gérer pour les experts de compagnie d'assurance et pour les assureurs.
Comme pour un sinistre classique l'assuré devra prendre les dispositions afin d'éviter toute aggravation des dommages et produire un état de pertes décrivant, justifiant et chiffrant les dommages liés au sinistre. Vous pouvez alors choisir de vous faire assister d'un expert de votre choix (principe de l'expertise contradictoire), cependant dans le cadre de la catastrophe naturelle ses honoraires ne sont généralement pas garantis par le contrat d’assurance.
Si le sinistre se révèle important en termes d'enjeux techniques et financiers, cette assistance, même à votre charge, se révèle toujours profitable tant pour les particuliers que pour les professionnels.
Dans le cadre d'une intervention en entreprise, avec des enjeux liés à la reprise d'activité, l'expert doit être en capacité d’analyser et de s’adapter aux contraintes spécifiques de l'entreprise et aux caractéristiques de l’évènement. Puis, il doit porter tous ses efforts sur l’anticipation des différents jalons du déroulement du dossier.
L’enjeu majeur étant de pouvoir développer et formaliser la circulation et la centralisation de l’information sur une grande échelle et dans un laps de temps très court.
Sont considérés comme les effets des catastrophes naturelles, les dommages matériels directs non assurables ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises.Le contrant d'assurance contre l'incendie, le dégât des eaux... est automatiquement étendu aux évènements liés à une catastrophe naturelle, donc aux inondations. Cependant, si ces évènements sont "automatiquement" garantis, le processus d'indemnisation, l'étendue des garanties dites annexes et le montant de la franchise diffèrent généralement du contrat de base "multirisques".
Comprendre les processus
Le processus d'indemnisation diffère car en plus de la survenance de l'évènement, la compagnie d'assurance prendra en charge les dommages matériels si la commune sinistrée est comprise dans le périmètre de l'Arrêté de catastrophe naturelle publié au Journal Officiel. Vous disposez de 10 jours suivant cette date d'arrêté pour faire votre déclaration de sinistre. Seuls les dommages matériels directement causés aux biens sont couverts. Les garanties accessoires comme les pertes indirectes, les pertes de loyers ou frais de relogement ne sont pas prises en compte...La franchise (prévue par la loi) est fixée à 380 € pour les biens à usage d'habitation + 10 % des dommages avec un minimum de 1 140 €. Ces dispositions constituent le minimum prévu par la loi, mais certains assureurs ont prévu dans leur contrat d'étoffer ce régime en accordant le bénéfice de garanties complémentaires.
L’expert d’assuré est à vos côtés
La compagnie d'assurance désignera un expert chargé de recueillir et d'analyser la réclamation et de formuler une proposition d'indemnisation. Ce processus peut être long, même si la loi prévoit un délai de 3 mois pour procéder à l'indemnisation.Dans les faits ce type d'évènement génère souvent une masse très importante de dossiers à gérer pour les experts de compagnie d'assurance et pour les assureurs.
Comme pour un sinistre classique l'assuré devra prendre les dispositions afin d'éviter toute aggravation des dommages et produire un état de pertes décrivant, justifiant et chiffrant les dommages liés au sinistre. Vous pouvez alors choisir de vous faire assister d'un expert de votre choix (principe de l'expertise contradictoire), cependant dans le cadre de la catastrophe naturelle ses honoraires ne sont généralement pas garantis par le contrat d’assurance.
Si le sinistre se révèle important en termes d'enjeux techniques et financiers, cette assistance, même à votre charge, se révèle toujours profitable tant pour les particuliers que pour les professionnels.
Dans le cadre d'une intervention en entreprise, avec des enjeux liés à la reprise d'activité, l'expert doit être en capacité d’analyser et de s’adapter aux contraintes spécifiques de l'entreprise et aux caractéristiques de l’évènement. Puis, il doit porter tous ses efforts sur l’anticipation des différents jalons du déroulement du dossier.
L’enjeu majeur étant de pouvoir développer et formaliser la circulation et la centralisation de l’information sur une grande échelle et dans un laps de temps très court.